Kakaw : Noir aux poivres et épices (Espagnol) (7/10)

Noir aux poivres et épices (espagnol)
Kakaw
80gr, chocolat noir, 75% de cacao, matière grasse : beurre de cacao, sucre
Code barre : 7503008451070
Trouvé chez : Musé du chocolat
Prix indicatif : € 5
Fabriqué par Ki Xocolatl
Site internet : www.ki-xocolatl.com

Lors de la visite du salon du chocolat, je me suis procuré deux tablettes du Musée du Chocolat, basées sur des recettes Aztèque et Espagnole. Des recettes datant de 1500 et 1650.

Le prix n’était pas donné, mais que ne ferais-je pour tester un chocolat original.

Voilà la recette espagnole. Une recette connue depuis 1650. La recette est la suivante : masse de cacao de type criollo, sucre, cannelle, poivre, clous de girofle, anis, rocou, amandes et noisettes, fleur d’oranger.
J’avoue que tout pris séparément, cela donne envie ! Maintenant, tout cela dans le chocolat, pourquoi pas.
Par contre, si je connais tous les ingrédients, le rocou, je ne connais pas... Alors, Google.


Rocou : arbre ou arbuste des régions d'Amérique tropicale. On l'appelle aussi urucum, rocouyer ou arbre rouge à lèvre. Ses fleurs sont roses et il donne des fruits rouges à épines remplis de graines, rouges elles aussi. Son fruit, le rocou (ou roucou, annatto, achiote) n'est pas comestible. Il est récolté puis séché pour en extraire la cire qui entoure les graines, très riche en caroténoïdes.

Dégustation. La boîte est de couleur rougeâtre, avec le dessin d’un espagnol dessus. Emballage plastique de la tablette.
J’ouvre, et un très bon arôme de cannelle arrive. Pas que cannelle, il y a d’autres arômes, mais je ne les reconnais pas.

Je casse un morceau. Il est bien sec.

En bouche...c’est autre chose. C’est spéciale, très spéciale. Je découvre directement un relief granuleux. Et un mélange infini d’épices.

Je ne sais, pour le moment, pas vraiment vous dire si c’est bon ou pas. Je me concentre pour essayer de reconnaître les saveurs et les goûts.

Il y a de la cannelle, oui. Il pique légèrement aussi (poivre ou piments). Il y a un bon retour d’anis (surtout présent dans le nez).
Je relis la composition et recherche le clou de girofle. Sans succès. Par contre, la fleur d’oranger est présente, mais très masquée par l’anis (je ne l’aurais vraiment pas retrouvée, j’avoue).

En croquant, le plus surprenant est que cette recette se décompose un peu en bouche. Il n’y a pas spécialement de liant. Personnellement, je suis très surpris, mais c’est bon.

Cela vaut le coup de le tester, mais un seul morceau. Je ne suis pas certain que l’on tienne sur une tablette complète.

Je donnerai une bonne note, car c’est une recette à découvrir. Riche en sensation et très intéressante pour éventuellement retrouver les origine du chocolat, quand on le consommait très épicé.

Un 7/10